Durabilité et e-commerce
Introduction
Le commerce électronique a connu une croissance fulgurante au cours des dernières décennies. La manière dont les consommateurs réalisent leurs achats a considérablement changé, suscitant de plus en plus de préoccupations liées à son impact sur l’environnement et la durabilité. Un seul objectif dans l’esprit collectif : réussir à limiter et atténuer l’emprunte écologique de cette industrie en plein essor.
Changement de paradigme
Aujourd’hui, la notion de développement durable occupe une place centrale parmi les préoccupations sociétales des français. Depuis les années 70, le concept a, petit à petit, pris en croissance jusqu’à acquérir un statut de cause internationale, avec la COP21 par exemple. En parallèle, avec l’expansion d’internet et du e-commerce, nos façons de consommer ont drastiquement changé.
L’avènement des sites e-commerce marque une véritable révolution dans nos modes de consommation, transformant profondément la manière dont nous faisons nos achats. Consommer en plus grande quantité, plus rapidement et plus simplement. Depuis son téléphone portage, sa tablette ou son ordinateur, les plateformes sont plus que jamais accessibles.
Au cours des dernières années, nous assistons à un changement de paradigme significatif, où la durabilité et l’éthique occupent désormais une place centrale dans les choix des consommateurs.
Les sites e-commerce, autrefois axés principalement sur la commodité et la rapidité des transactions, ont évolué pour répondre aux préoccupations croissantes en matière de responsabilité sociale et environnementale. Les consommateurs sont de plus en plus conscients de l’impact de leurs achats sur la planète, et cette prise de conscience influence leurs décisions.
D’après une étude de la société Descartes réalisée en 2023 :
- 63 % des français indiquent être assez, voire très préoccupés par la protection de l’environnement dans leur vie quotidienne, marquant une augmentation par rapport à 56 % en 2022.
- En ce qui concerne les décisions d’achat, 47 % d’entre eux déclarent tenir compte de l’impact environnemental du produit ou de l’entreprise (contre 48 % en 2022).
- Un peu plus de 35 % réfléchissent attentivement avant de commander en ligne des produits alimentaires, de l’électroménager ou de l’habillement, particulièrement si l’impact environnemental de la livraison est significatif.
- Enfin, 42 % estiment que la facilité de livraison et l’éco-responsabilité sont deux critères tout aussi importants.
De manière significative, des études de plus en plus nombreuses sont menées sur ce sujet, et toutes convergent vers une conclusion : les consommateurs sont de plus en plus réceptifs aux discours axés sur la préservation de l’environnement. L’écologie est devenue une responsabilité partagée, impliquant à la fois les commerçant et les consommateurs.
Impact pour les entreprises
Cette facilité d’achat amène bien-entendu plusieurs dommages environnementaux. L’une des principales préoccupations réside dans l’empreinte carbone liée aux transports, à l’emballage et à la gestion des déchets. Les livraisons rapides et les emballages excessifs contribuent significativement aux émissions de gaz à effet de serre, mettant en évidence la nécessité de repenser la logistique du e-commerce.
Les activités logistiques représentent une part importante de l’empreinte environnementale du e-commerce. Les camions de livraison, avions et autres moyens de transport utilisés pour acheminer les produits contribuent considérablement aux émissions de dioxyde de carbone. Une offre qui répond à une demande de rapidité de la part du consommateur : commander sur Amazon, c’est s’assurer d’avoir son produit dès le lendemain. Afin de réduire leur impact, de nombreuses entreprises du e-commerce cherchent à relever le défi en adoptant des pratiques de transport plus durables, telles que l’utilisation de flottes de véhicules électriques, le regroupement des livraisons et l’optimisation des itinéraires pour réduire les distances parcourues.
Un autre aspect majeur de l’empreinte écologique du e-commerce réside dans l’emballage excessif et non durable. Les colis surdimensionnés, les matériaux d’emballage non recyclables et les suremballages qui contribuent massivement aux déchets finaux. Plusieurs structures aujourd’hui, se posent la question de l’utilisation de matériaux d’emballage recyclables, de la réduction de la taille des colis et la promotion de l’emballage réutilisable ou biodégradable. Des initiatives comme l’emballage minimaliste gagnent du terrain, mettant l’accent sur la protection des produits tout en minimisant l’impact environnemental.
Au-delà de la logistique et de l’emballage, la durabilité des produits eux-mêmes est devenue une préoccupation croissante. Les consommateurs sont de plus en plus sensibles à l’origine des produits, aux conditions de fabrication et aux matériaux utilisés. Les entreprises du e-commerce répondent à cette demande en intégrant des critères de durabilité dans le processus de sélection des produits, favorisant ainsi des pratiques de production respectueuses de l’environnement. Certains vont même jusqu’à développer leurs propres lignes de produits durables pour répondre à une clientèle de plus en plus consciente des enjeux écologiques. Un positionnement pertinent, dans la mesure où la nouvelle ligne de produits est en accord avec les autres actions et principes plus durables, proposés par l’entreprise (afin d’éviter de tomber dans un système de marketing Green Washing!)
actions et responsabilités
En plus d’adopter des méthodes d’achats plus respectueuses, les consommateurs d’aujourd’hui adoptent une véritable économie circulaire.
C’est à dire que, plutôt que de suivre un modèle linéaire de production, d’utilisation et de mise au rebut, l’économie circulaire vise à réduire les déchets en favorisant la réutilisation, la réparation et le recyclage des produits. Les entreprises du e-commerce explorent des programmes de recyclage, des initiatives de reprise des produits et des collaborations avec des organisations de recyclage pour intégrer ces principes circulaires dans leur modèle d’affaires. On essaie de consommer moins, et/ou de consommer mieux. L’émergence des plateformes de seconde mains comme Vinted ou Zalando par exemple, démontrent la volonté des consommateurs à réduire à la fois leur impact écologique mais aussi leur coûts d’achat, les produits étant régulièrement à plus de la moitié du prix de vente de base.
Nous l’avons mentionné, mais la durabilité dans le e-commerce ne se limite pas à l’aspect environnemental. La responsabilité sociale des entreprises (RSE) joue un rôle crucial dans la construction d’une industrie plus éthique et durable. Aujourd’hui, trier ses déchets, limiter les emballages plastiques n’est plus suffisant et est devenu trop peu démonstratif de l’engagement de l’entreprise. Le reste des actions menées par l’entreprise se doivent d’être sur la même lignée. Les conditions de travail des employés, la contribution avec des collectivités ou associations locales etc. Chez ATI4, par exemple, nous nous engageons à rembourser l’intégralité des abonnements de transports de nos salariés, afin de favoriser les modes de déplacement doux comme le train, le tram ou encore les nouveaux bus électriques de Strasbourg. Et nous avons tout à y gagner ! Les consommateurs et les collaborateurs sont de plus en plus enclins à soutenir des entreprises qui intègrent des valeurs de RSE et des politiques plus transparentes et responsables.
La durabilité dans le secteur du e-commerce est devenue un impératif pour l’avenir. Les entreprises qui intègrent des pratiques durables non seulement répondent aux préoccupations croissantes des consommateurs en matière de responsabilité sociale et environnementale, mais elles renforcent en plus leur crédibilité et leur attractivité.
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